"The Egg" made in Paul Smith

Le mythique "EGG CHAIR" de l'architecte danois Arne Jacobsen, célèbre cette année ses 50 ans. Pour célébrer cet anniversaire, la société Frits Hansen a déjà produit 999 modèles en édition limitée. Recouvert de daim couleur chocolat à l'extérieur et de cuir couleur chocolat-foncé à l'intérieur, son socle est paré de bronze massif et poli à la main.

Mais cinquante bougies pour un objet, c'est tout de même une grande fête, n'est ce pas l'âge légal pour rentrer dans la catégorie d'antiquités ? C'est donc tout naturel, que le célèbre couturier anglais Paul Smith, lui rend hommage, en nous offrant sa version colorée et rayée, so "british" ...en collaboration avec la société danoise 1:6 Design.
Réduite à l'échelle de 1/6ème. Cette miniature comporte une assise moulée dans un plastique à deux composants et, est ensuite tapissée à la main de trois tissus signés du couturier.


La miniature "The Egg" est disponible dans tous les magasins Paul Smith au prix d'environ de 398 euros.

Manolo à la folie...

Il est espagnol, il est un des créateurs de chaussures le plus prestigieux, les stars raffolent de se percher sur ses talons vertigineux et les créateurs ne cessent de faire appel à lui pour chausser leurs collections . J'ai nommé bien sûr sur : Manolo Blahnik.

Véritable Léonard de Vinci de la chaussure, il dessine chacun de ses modèles, pour en sculpter ensuite leurs formes sur du bois .

Une attention toute particulière est portée sur le talon qui se veut très "aiguisé" et haut perché, jusqu'à 20 centimètres et le tout d'une parfaite stabilité. Ingénieux cet homme ! Et quel talent, son travail ne cesse d'être couronné par des prix, le plus récent en poche (qu'il recevra en septembre prochain) celui du prix Rodeo Drive Walk of Style à Los Angeles.

Cet hiver, les créateurs marchent avec lui...pour leurs collections d'automne/hiver 2008.2009, Thakoon, Christophe Kane, et Alexandre Wang ont fait appel au grand Maître.
Pour chacun d'eux , un style est donné.
Chez Thakoon, il souligne un léger côté "néo-punk" en alliance avec la collection, laçage et zip font bon ménage.

Pour Alexandre Wang, le zip est à l'honneur sous toutes les coutures.


Pour Christophe Kane, le satin et les sequins dominent pour un effet pur luxe garanti.




La collection pour Kane remporte tous mes suffrages, sans appel!!

Quant art et luxe s'associent

Au royaume du luxe, l'art contemporain semble roi. Pléthores de maisons aux grands noms (Louis Vuitton, Cartier etc...) font appel à la créativité artistique de jeunes créateurs . Fondations, expositions, collaborations stylistiques, les associations art et luxe sont poli formes . Nul doute que ces rencontres sont bénéfiques à chacun des protagonistes.

Hermès suit le mouvement, après la H Box, puis l'exposition de Pékin "The Tale of silk"


Voici que la célèbre Maison Hermès convie Erwin Wurm. artiste autrichien, pour une exposition , de plusieurs portraits d'hommes "Hermès", une mise en scène de son célèbre « One minute sculpture », associant une personne et un objet d’usage courant, dans une position déterminée et limitée dans le temps .

Cette expositon qui se tiendra du 25 septembre au 4 octobre prochains, rue du Faubourg Saint Honoré, voyagera par la suite dans les boutiques de la même marque au travers du monde (Tokyo, Miami etc...)

Sandrina Fasoli...état de grâce

Coup de coeur pour cette marque belge dont les collections sont touchées par un véritable souffle de grâce et de féminité.


Petits noeuds, petits cols claudine, petits plissés, nous donneraient presque un air de petites filles sages, mais la fluidité des matières, les jeux de transparence et de glissements sur le corps nous rendent plus féminines et troublantes que jamais .


Qui se cache derrière Sandrina Fasoli : un jeune duo, celui de Sandrina Fasoli, en personne et de Michael Marson, tous deux diplômés de l'école Nationale des Arts visuels de la Cambre. Leurs créations se font joliment couronnées depuis leur début (Grand prix du Festival de la Mode à Hyères, Prix du Jury et prix 1, 2, 3 avec Les Tricheuses, Mango Fashion Awards ).

Un tandem gagnant qui, selon moi, ne va pas cesser de rayonner sur la planète mode!

Sandrina Fasoli est en vente à Paris, chez Shimji (7 rue du Perche, dans le 3è) et chez Icon, à Bruxelles.

Le Marcel d'été...

Du luxe à la grande distribution, cette petite pièce de l'été emporte tous les suffrages. Personnellement, elle fait partie des mes indispensables estival.
Le débardeur mon basic de l'été, associe confort et esthétique, agréable à porter sous la canicule et sexy à souhait . Que lui demander de plus ?

APC, Isabel Marrant en passant par Petit Bateau...je les collectionne sans folies budgétaires !!
Et quand l'engouement des créateurs pour ce petit Marcel est sans fin...tous les styles sont permis.

Du Débardeur sophistiqué...



Au débardeur purement blanc...




Du marcel romantique...


Au marcel tout simplement...


Et j'en passe, bref il n'y en pas deux qui se ressemblent.

Pour la petite histoire....ce petit tricot sans manche trouve ses origines comme beaucoup de nos pièces de nos dressing, dans les vêtements professionnels . Dans certaines régions, notamment au Québec, et autrefois à Marseille, le débardeur était un ouvrier portuaire ou un docker et c'est donc la forme du tricot sans manches de ces dockers que l'on a repris. A partir des années 70, l'industrie textile développe cette petite pièce simplissime et pourtant indémodable.

Gucci en fête !

La célèbre maison italienne Gucci fêtait à Rome mardi ses 70 ans. A cette occasion, elle a présenté sa collection "croisière" (habituellement présentée à New-York) inspirée tout droit des années 70. Frida Giannini a rendu ainsi un bel hommage au style hippie chic et bohème de l'époque.
Robes longues et évasées, blouses amples, le tout arborant des tissus soyeux et colorés.


Cheveux détachées, quelques bijoux ...est la touche ultra féminine est acquise.

Gucci, ou Maison Gucci, a été fondée en 1921 à Florence par Guccio Gucci. Initialement, elle se spécialise dans les fourrures, puis très vite se diversifie et ouvre plusieurs boutiques.
Dans les années 40, face à la pénurie de matières premières, Gucci "innove" en se servant de lin ou du bambou à la place du cuir. Ce sera la naissance du «sac bambou» (1947), un modèle qui fait aujourd’hui encore fureur.
Puis très vite, de succès en succès, la maison Gucci devient une référence en matière de mode italienne.
Le décès de son fondateur en 1953 ne changera pas la donne, ses quatre fils continueront cette belle aventure.
En 1960, la marqué « GG», hommage rendu au fondateur Guccio Gucci, sera adoptée.
Aujourd'hui, après Tom Ford, c'est l’italienne Frida Giannini qui est la directrice artistique de la maison. Ses collections emportent un vif succès.

Dubaï encore siglé...

Encore une nouvelle très modesque pour Dubaï. Je vous parlais hier du projet de la tour :"Gianfranco Ferré Stresa" , voici qu'aujourd'hui on apprend que le "Grand Karl" a été choisi pour un nouveau projet toujours aussi excentrique et ambitieux pour Dubaï.
"Isla Moda" première île au monde consacrée exclusivement à la mode, avec ses 80 villas résidentielles haute couture et ses infrastructures de grand luxe.

C'est avec Dubai Infinity Holdings,que le couturier allemand a signé un contrat d'exclusivité pour "looker" les intérieurs de ces résidences.
D'autres couturiers de renommée internationale seront invités dans l'élaboration de ce projet, qui devrait voir le jour en 2015.

Enchanté de ce nouveau challenge, Karl Lagerfeld a déclaré :
“Dans le monde de la mode, Dubaï n’est pour l’instant qu’un bourgeon prêt à éclore mais devrait sous peu devenir son véritable centre névralgique. Cette ville, à la vie culturelle trépidante et à la personnalité marquée, est le creuset idéal en matière d’esthétique, de mode et de design.
Isla Moda possède tous les atouts pour devenir une référence en matière de chic et j’ai bien l’intention de contribuer à ce que l’île atteigne le top en matière d’élégance.“

Futur lieu incontournable pour toutes les amoureuses du grand luxe et de la mode!!

Dubaï et Ferré

Décidément Dubaï aime les créateurs de mode. Considérée comme la ville la plus riche au monde, elle n'hésite pas à faire appel aux célèbres maison de couture pour habiller le design de leurs projets touristiques toujours plus extraordinaires et prestigieux les uns que les autres.

Après avoir fait appel aux créateurs tels que Versace

et Elie Saab


C'est au tour de la maison de couture Gianfranco Ferré de se voir confier la décoration de la prochaine tour de cet émirat.
Cette tour sera baptisée "Gianfranco Ferré Stresa" en hommage au fondateur de la griffe.


Un milliard de dollars ont été investi dans ce projet. Assurément...raffinement et luxe seront au rendez-vous.

Code Black avec Hannah Marshall

Une envie de vous livrer mon coup de coeur de la semaine...élégance, perfection des coupes, mélange savant d'étoffes soyeuses, et un bel hommage à la petite robe noire...
Voici en résumé, la si jolie collection de la jeune créatrice Hannah Marshall.
"Code Black" tel est son nom de code...inspirée dit -elle d'icônes musicales, telles que Grace Jones...


Diplômée de l'école anglaise d'art et de design de Colchester, Miss Marshall créée en 2003 sa propre marque. Très vite, ses créations si raffinées attirent l'attention et l'appui du NESTA, et à seulement 21 ans, elle devient la plus jeune des 30 entrepreneurs à recevoir une formation d'affaires.
Aujourd'hui, âgée de 25 ans et après trois collections à son actif, ses créations remportent un vive succès, la presse lui réservant ses premières pages de couvertures
(Vogue Anglais, ELLE américain, japonais etc...) sa collection fait parler d'elle, on adore tout simplement ces petites merveilles qui nous subliment.


Sans aucun doute, cette jeune demoiselle, qui est l'un des fleurons de la jeune garde des designers anglais, ne va cesser de nous surprendre.

Où trouver ses créations ?
- Sur son site
- Sur Nina et Lola
- Sur My Wardrobe

Gareth Pugh, lauréat du prix Andam

C'est à Gareth Pugh que l'ANDAM (l'Association Nationale pour le Développement des Arts de la Mode )vient de décerner sa prestigieuse bourse d'un montant de 150.000 euros.
Ce jeune créateur londonien de 26 ans, issu du Central Saint Martins College de Londres, est déjà bien connu pour ses créations, d'un style gothique, limite trash, parfois futuriste... mais point fort, toujours théâtral.

Habitué du London Fashion Week (premier défilé en 2005) toujours friand de nouveaux talents, ses collections se vendent déjà à Paris dans des boutiques trés pointues en matière de mode (Colette, L'Eclaireur).

Ce joli chèque de 150.000 Euros, va lui permettre de financer son premier défilé parisien, espèrons que cette prochaine collection soit digne de sa récompense, de la création originale certes, mais un peu plus portable.